Historique

Les acquis du mouvement syndical des hospitalo-universitaires:

Le mouvement syndical des Hospitalo-universitaires a débuté pendant les années 90 par la création de 02 syndicats distincts conformément à l’ancien statu qui stipulait l’existence de 02 corps : le syndicat National des Maitres Assistants en Sciences médicales (SNMA SM) et le Syndicat National des Professeurs et Docents en Sciences Médicales (SNPD SM).

Constatant que, les revendications de notre corporation se rejoignent, comprenant que la force d’un syndicat est dans l’implication de l’ensemble des Enseignants Hospitalo-universitaires tous corps confondus et conformément au statu de 2008, il a été décidé, d’un commun accord avec le SNPD SM, l’unification de la corporation sous l’égide d’un seul syndicat du corps des Hospitalo-universitaires. Cette fusion s’est faite après dissolution juridique des deux syndicats, celui des SNPD SM et le SNMA SM. Le Syndicat National des Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires a obtenu son agrément le 16 Octobre 2011 par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale.

Depuis sa création, le SNECHU s’est voulu un syndicat autonome et apolitique, seul représentant de la grande famille des Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires de toutes les facultés de médecine de notre chère Algérie et de l’ensemble des structures Hospitalo-universitaires.

Le dévouement des membres du syndicat à travers ses différents bureaux à l’échelle Nationale a permis l’aboutissement de nombreuses de nos revendications :

  • Participation à l’élaboration du statut des Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires : les membres fondateurs du SNECHU, ont participé, pendant plus de trois ans, à des négociations ardues avec les deux tutelles pour la préparation, l’enrichissement et l’adoption du statut particulier des Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires en introduisant des chapitres importants dans la carrière des Enseignants Hospitalo-universitaires. Il s’agit essentiellement du changement de l’appellation des activités de soins des Enseignants Hospitalo-universitaires en activités de santé incluant les activités de soins, de diagnostic et de prévention ;
  • La revalorisation des salaires : avant 2008, le salaire des Enseignants Hospitalo-universitaires ne dépassait pas 50 000 DA pour le Maitre-assistant et 90 000 DA pour le Professeur chef de service. Plus dramatique encore, la pension de retraite ne dépassait pas les 30 000 DA pour le professeur malgré plus de 32 années de cotisations. Aussi, grâce à l’engagement du SNECHU, toutes les indemnités de la santé sont devenues imposables et calculées pour la retraite alors qu’elles ne l’étaient pas avant le statut de 2008 ;
  • La reconnaissance de la chefferie d’unité hospitalo-universitaire, comme un poste supérieur de la santé, rémunéré et calculé pour la pension de retraite, ainsi que l’élaboration d’un décret fixant les modalités de création, d’attribution et de suspension d’une chefferie d’unité, ce qui a permis à des centaines de Maitres-assistants de pouvoir accéder à ce poste ;
  • Oter les verrous de la progression universitaire ; avant les années 2000, le nombre de Professeurs par spécialité et à l’échelle nationale était très réduit (moins de cinq par spécialité), alors que le nombre des Maitres-assistants ne cessait de croitre, poussant plusieurs compétences à aller vers l’étranger ou à s’installer dans le privé. Une des causes de ce retard dans la progression, était la lenteur voire la non réponse des experts aux projets de thèses. Pour cela, le syndicat a œuvré pour la mise en place d’une circulaire ministérielle fixant les délais de réponse des experts;
  • La valorisation de la thèse en créant le grade de Maitre de conférences B, reconnu par un arrêté interministériel. Avant 2008 et pendant plus de trois décennies, le Maitre-assistant ayant soutenu sa thèse, était maintenu dans ce grade pendant plusieurs années jusqu’à l’organisation du concours de Docent. Cette situation pouvait durer plusieurs années car l’organisation des concours était très irrégulière ; avec le grade de Maitre de Conférence B, l’enseignant est classé dans la catégorie des rangs magistraux ;
  • La suppression de l’épreuve de la leçon pédagogique lors de la soutenance de thèse : beaucoup de nos collègues ont passé cette épreuve le jour même de leur soutenance et, certains ont du la repasser plusieurs fois, car les membres du jury ont jugé que le candidat n’avait pas les qualités requises pour être un bon pédagogue malgré les 20 années d’exercice en tant qu’enseignant ;

 

  • La suppression de la fiche de vœux lors des examens de passage de grade : le SNECHU a constaté que la fiche de vœux pénalisait beaucoup les candidats car certains jurys se prononçaient, hélas, en fonction de certains choix. Grâce au combat du SNECHU, actuellement, le choix des postes est publique ;

 

  • La régularité des concours de grade et de chefferie de service : le SNECHU se bat pour que la progression dans le grade se fasse dans les temps : l’organisation du concours MCA/Professeur tous les 02 ans est notre objectif. Il en est de même pour la chefferie de service ; il n’est pas normal que ce concours soit organisé une fois tous les 10 ans ;
  • L’obtention des bourses de courtes et longues durées au niveau des CHU et certains EHS ;
  • Le droit aux congés scientifiques avec revalorisation de l’indemnité pour les frais de participations aux congrès scientifiques à l’étranger pour les différents grades du corps des Enseignants Hospitalo-universitaires ;
  • Le SNECHU a exercé une pression permanente sur les deux tutelles pour le versement des rappels des différentes indemnités incluses dans le statut de 2008 des Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires, ce qui a permis à l’ensemble des Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires de pouvoir toucher des rappels de plusieurs millions de centimes ;
  • La revalorisation des primes de contagion et de garde dans le secteur de la santé ;
  • Après le gel de l’activité complémentaire, le SNECHU a participé activement pour la promulgation d’une circulaire signée par le Ministre de la Santé, Monsieur BERKAT, autorisant les Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires à pratiquer l’activité lucrative, durant les jours fériés et weekends ;
  • L’obtention d’une nouvelle indemnité au niveau de la santé, appelée    rétribution des activités de santé, calculée sur le salaire de base de l’enseignement supérieur et évolutive selon le passage des échelons avec un taux de 55 % ;
  • La réactivation des commissions paritaires avec le contrôle par ses membres du passage à minima dans les échelons et versement des rappels ;
  • Le suivi du dossier des rappels des salaires des nouveaux maitres-assistants, qui hélas, est un problème récurrent pour chaque nouvelle promotion ;
  • Le SNECHU a émis des recommandations concernant la désignation des jurys des concours : le tirage au sort des membres des jurys des différents examens doit être publique, en présence des Doyens des facultés de Médecine, des représentants des deux tutelles et de deux représentants du SNECHU- non concernés par les concours- en qualité d’observateurs ;
  • Le SNECHU a lutté pour l’ouverture de nouveaux services Hospitalo-universitaires au niveau de certains EHS et EPH. Bien que les négociations ont été dures, parmi nos acquis, le changement du statut de l’EHS Douera en CHU ;
  • Le SNECHU a été le premier à dénoncer la non perception par les Enseignants Chercheurs Hospitalo-universitaires des 80% de leur pension de retraite (manque à gagner de 25%);
  • Le SNECHU a été l’initiateur de l’ouverture du dossier de la pension de retraite : plusieurs réunions avec les Ministres du Travail, de l’Enseignement Supérieur et de la Santé se sont tenues depuis 2012 ;
  • Fixer l’âge limite de l’occupation d’un poste supérieur au niveau de la santé (chefferie de service et chefferie d’unité) pour donner multiplier les chances   d’accès à ces postes supérieurs ;
  • L’activation de la CCHUN et des CCHUL : les membres du SNECHU ont participé activement à l’organisation de ces commissions, mais, hélas à ce jour, nous n’arrivons pas à comprendre, le refus de nos deux tutelles de la mise en place de la CCHUN ;
  • L’activation des commissions de discipline pour régler d’éventuels contentieux entre confrères de différents grades.